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"GAIA" OU "L´HOMME DANS LA BOUE"
Le motif de GAIA est un momento à la pollution de la terre et à l´exploitation abusive de ses ressources par l´homme. Le capitalisme, les industriels,
les monopoles tirent un profit énorme de cette cochonnerie et lorsque certains groupes protestent, l´argumentation inverse est toujours: "Alors, il y aura
licenciement" ! La pollution est représentée par deux têtes formées par la fumée, la saleté et les excréments. L´une crache la pollution sur les êtres
humains, qui, étouffés, vacillent et tombent, tandis que le démon de la consommation chie les déchets du
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bien-être, qui deviennent tout en bas la tête mourante de GAIA. Il pousse encore quelques fleurs et de l´herbe, mais. L´autre tête laisse sortir ´les
piliers de la société, les gros trafiquants, les lèche-culs, les exploiteurs, les speculateurs, les cléricaux, les enragés de guerre, les fabricants d´armes,
les spéculateurs de l´immobilier, et beaucoup, beaucoup d´autres qui suivent le carrosse tiré par les idiots utiles conduits par un belliciste, dont le
pouvoir repose sur la potence des autres.Sur le toit du carosse, on voit d´autres piliers de la société qui récoltent les fruits du travail des autres tout en
dictant leurs conditions de travail. Sur l´un des coins, une main d´or symbolise les promesses alléchantes, mais tient un bras de squelette, qui donne
aux hommes productifs, souriants et bonasses, une pièce d´or de 5 øres, dénommée un « Anker Jørgensen « dans la langue populaire, parce qu´elle est
petite, rougeâtre et ne vaut pas un pet de lapin. Tout le bataclan passe devant le symbole du monde capitaliste, les banques, dont le mépris envers les
épargnants (elles vivent de leur argent, spéculent avec et le leur reprêtre à des taux usuriers), prend la forme d´un pénis qui, tenu par l´une des ailes de
l´Eglise, pisse sur la foule conditionnée et manipulée, agitant le drapeau du Dannebro (à échanger au goût avec les drapeaux des autres nations) en
acclamant ses opresseurs.
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La hiérarchie se dirige vers le porche qui mène à ? Personne n´en est encore revenu, mais le mythe parle d´une chose que l´on appelle Paradis. Cette
idiotie est propagée par l´Eglise et ses endoctrineurs, les pasteurs et les prêtres. Le portail est formé par la jambe d´un monstre, qui porte sur son cul la
tête d´un prélata, couronnée d´une tiare avec un arbre généalogique simplifié allant d´Adam et Eve à Jésus sur la croix, avec Dieu tout en haut.
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Certains ont écrit quelques phrases sur la voûte du porche, William Shakespeare, par exemple, qui a réussi à inscrire « La vie est une histoire racontée
par un idiot ». Et ce vieil humoriste de Storm P. qui le formulait d´une autre façon : « La vie est comme une chemise d´enfant-courte et sale ». J´y ai
moi-même apposé ma signature avant d´être jeté à coup de pied en bas dans la boue, dans le coin gauche, d´où je peux alors contempler la duplicité du
monde.
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Il y a un cièrge de chaque côté de l´Eglise, l´un fume terriblement, et la fumée prend la forme d´un Christ, qui symbolise l´une des forme de pollution
spirituelle dont nous sommes victimes. Deux ailes poussent hors des oreilles de l´obèse, l´une tient évidemment le capital, l´autre utilise une citation de
psaumes qu´on m´a mis dans le crane à l´école pour entourer d´autres piliers de la société qui se font de l´or grâce à un autre fléau de la société, la
drogue. Ces derniers se tiennent sur une plateforme entourés de leurs victimes. La plateforme est portée par deux hommes, véritables piliers de la
société ?
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« Avec la loi le pays doit être bâti ». La violence de l´Etat et ses différentes institutions assujétissent ceux qui pensent différemment. Certains
d´entres eux ont réussi à mettre la main sur un représentant de l´Etat et son arme cassée laisse entrevoir la peste des religions. Une peste qui entraîne
un énorme courant à sens unique avec la bétîse et la violence dans son sillage pensez à Salman Rushdie. Une bétîse et un courant à sens unique qui
constituent un milieu idéal pour endoctriner et manipuler la majorité ou comme un ex-ministre, à la tête à moitié vide, l´a si bien dit- « Quand il y a
majorité, alors c´est vrai ». Le cortège passe devant un vieux symbole bien connu, la roue de la vie, qui dans ma version est actionnée par la mort.
L´homme qui monte menace l´homme riche, qui à son tour pousse celui qui est devant dans le royaume de la mort.
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Le peuple, qui est nécessaire à la société des riches, est craché dans la bouche de ce que j´appelle la roue de la vie du peuple. Nous finissons tout
simplement comme un pet dans l´histoire, bénis par le clergé. Et la femme en couches continue à donner de petits idiots borgnes à la société. En
dessous, les personnages puissants sont assis ou debouts, imbus d´eux-mêmes. Me voilà, c´est moi qui ai le pouvoir. « Grandeur aujourd´hui, et
demain.. ? » Qui se souvient des divers coryphées d´il y a seulement 50 ans ? Oui, évidemment des grands coquins, mais sinon ? Au dessus de tout cela
se trouve l´ égoïste, qui se suffit à lui-même, mais qui existe grâce aux autres et est menacé de disparition. De l´autre côté, les musiciens, les
opprimés qui acclament les oppresseurs. A côté du visage de GAIA se trouve la société de machines des profiteurs, qui rendent l´homme inutile pas
pour le bien de l´humanité, comme le profétisait Karl Marx, mais pour le bien de leur propre âpreté au gain. Et si nous nous avisons de critiquer la
cupidité des riches et des politiciens, nous sommes tout de suite rejetés par le mot « envieux », et nous baissons la tête et nous nous laissons à
nouveau avoir, parce que l´envie est l´un des sept péchés capitaux.Et l´espoir ? m´a-t-on demandé ! Il doit être représenté par les humains libres en
bas dans le coin à droite, ceux qui ont le courage de se rebeller contre les autorités. Si c´est possible et trop tard ?
Carsten Svennson
DANS L´ANNÉE DU SEIGNEUR 1994
Traduit par Christianne Steenstrup
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